Mon témoignage de vie

Mon parcours spirituel

A ma naissance : un combat pour la vie.

J'étais présent à ma naissance, évidemment, même si je ne m'en souviens pas, j'ai dû livré mon premier combat pour la vie. On me l'a raconté et je l'ai vécu, une situation qui paraissait son issue, je ne publierai pas les détails. Ce qui m'intéresse toutefois se sont les conséquences, mes parents pensaient avoir un enfant handicapé, mentalement ou physiquement je ne sais pas vraiment. Mais je sais que ma mère a eu honte de moi, pendant bien des années, et encore aujourd'hui. Pour elle je serai toujour l'enfant qui a faillit mourir, l'enfant qui a eu de la peine à se développer durant ses premières années de sa vie. Peu importe maintenant, ce que j'en retiens c'est que j'ai lutté, et j'ai gagné, non pas tout seul mais avec l'aide de Dieu vivant au quel je veux consacrer le reste de ma vie.

A 12 ans : interpellé par l'appel des disciples.

Eduqué dans une famille protestante classique, j'ai suivi le programme de l'école du dimanche. Vers mes douze ans, alors que l'on étudiait la vie de Jésus, je fut interpellé par l'appel des disciples : "Il leur dit : suivez-moi et je vous ferai pêcheurs d'hommes. Aussitôt, les disciples laissèrent leurs filets et le suivirent". Ce passage de la Bible à laissé une trace indélébile dans mon âme, comme si le Dieu vivant m'invitait moi aussi à le suivre et qu'il ferait de moi un "pêcheur d'Hommes".

A 18 ans : interpellé par les peuples pauvres.

Vers mes 18 ans, alors que j'apprenais le métier d'agriculteur et que je découvrais la vie d'adulte, je me suis senti interpellé par la pauvreté du monde dans lequel je vivais. Apporter de l'espoir à ceux qui désespéraient, transmettre un avenir à ceux qui n'en avaient pas, me rendre utile auprès des délaissés de ce monde. Pourquoi ? parce que le Dieu vivant que je connaissais et qui me soutenait dans mes combats quotidiens était le Dieu des Tous. J'avais fortement envie d'aller partager cette bonne nouvelle. Mais comment ?

A 25 ans : appelé à partir.

Vers mes 25 ans j'ai ressenti un appel à partir. Je me suis inscrit auprès d'une asssociation dont j'avais entendu parler dans le cadre de la paroisse que je fréquentais. J'ai vendu mes biens et je suis parti servir mon Dieu au Tchad, un pays très pauvre qui a fortement contribué à changer ma vision du monde, moi le petit européen qui n'avait jamais manqué de rien. J'ai servi dans un orphelinat, j'ai voyagé un peu en Afrique de l'Ouest, puis-je suis rentré dans mon pays. J'avais pris conscience durant ce long séjour qu'il fallait faire quelque chose, mais quoi exactement ? et surtout comment ? J'étais conscient que l'argent pourrait faire un bout, mais pas tout. Il manquait une pièce au puzzle, je restais sans réponse.

A 33 ans : invité à me former.

Vers mes trentes-trois ans, j'ai ressenti l'appel pour la formation. Un grand défi pour moi, j'étais marié et père de deux enfants, l'école que je prévoyais faire durait trois ans, sans rémunération. J'y suis allé par la foi, en faisant confiance au Dieu vivant que je servais et qui me soutenait. J'ai fais mes trois années de formation théologique avec succès, non sans combat, mais une guerre ne se gagne pas sans batailles. En prime, au bout de ma formation, les portes se sont ouvertes pour que je parte à nouveau servir le Dieu vivant en Afrique, et en famille cette fois.

A 48 ans : Toujours en marche.

48 ans déjà ! Jamais je ne me suis senti abandonné par le Dieu que je sers et que j'aime. Entre ces étapes décrites ci-dessus j'ai vécu une vie "normale" de père de famille allant au travail quotidiennement. Ce que je constante après toutes ces années de recherche spirituelle, c'est que la constance a plus de valeur et d'impacte sur nos vies que le sensationnel. C'est très bien de vivre des instants forts, et après ?

Mes erreurs

Ne pas faire  confiance au Dieu vivant à chaque instant.

Ne pas avoir cru en moi à chaques étapes de ma vie.

Ne pas avoir profité de chaque moments présents.

Mes victoires

Mes formations.

Parce que j'ai cru en moi et que je suis allé en bout.

Mes moments de liberté.

Lorsque j'ai laissé vivre ce qu'il y a au plus profond de moi.

Mon cheminement de vie.

Me découvrir, m'aimer, me faire confiance.

Et maintenant, quels sont mes objectifs ?

Vivre

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Faire confiance et aimer