Jésus vu par les religions

Jésus vu par les religions

Jésus, bien des personnes ont en entendu parler, d'une façon ou d'une autre, selon ce que les religions en disent. Mais comment les religions que l'on ne connaît pas définissent Jésus? Un bref aperçu est proposé ci-dessous pour les grandes religions.

Jésus selon l’islam

Les musulmans respectent et révèrent Jésus (que la paix soit sur lui). Ils le considèrent comme l'un des plus importants messagers que Dieu a envoyé à l'humanité.  Le Coran confirme sa naissance miraculeuse (d'une vierge), et un chapitre du Coran est intitulé "Maryam" (Marie).  Le Coran décrit la naissance de Jésus.

Les musulmans croient que Jésus n'a pas été crucifié.  Ses ennemis avaient l'intention de le crucifier, mais Dieu l'a sauvé et l'a élevé vers Lui.  Et l'apparence physique de Jésus fut donnée à un autre homme.  Alors les ennemis de Jésus s'emparèrent de cet homme et le crucifièrent, croyant ainsi crucifier Jésus.

Ni Mohammed ni Jésus ne vinrent pour apporter des changements à la doctrine de base selon laquelle on ne doit croire qu'en un seul Dieu, doctrine qui fut prêchée par d'autres prophètes avant eux; ils vinrent plutôt pour la confirmer et la renouveler.

Source

ʿĪsā (ʿīsā, عيسى) aussi transcrit Issa, connu sous le nom de Jésus en Occident est le nom sous lequel est connu Jésus de Nazareth dans l'islam, bien que le nom de Yasū'a soit aussi connu. Il est appelé indistinctement Îsâ ou Yasū'a par les chrétiens d'orient et spécifiquement les Arabes chrétiens, le nom Yasū'a ou Yazu correspondant au nom Jésus, Yeshua, Yeshu. Il est considéré comme l'un des prophètes de l'islam et le Messie.

ʿĪsā confirme la Torah, dont il atténue les prescriptions légales, tandis qu'il reçoit de la part de Dieu l'Injil (l'Évangile), présentée comme une « guidance et une lumière ». Sa prédication auprès des juifs aurait été un échec et il est suivi des seuls apôtres. Les juifs auraient alors voulu le punir en le crucifiant mais Dieu ne l'a pas permis et lui aurait alors substitué un sosie avant de le rappeler à lui : « mais Allah l’a élevé vers Lui. Et Allah est Puissant et Sage. » (Sourate 4, 158).

La représentation de ʿĪsā dans le Coran lui confère également une dimension eschatologique. Son retour sur terre, en tant que Massih (Messie) musulman, est le signe de la fin du monde et du Jugement dernier tandis que beaucoup de hadiths le présentent comme le principal compagnon du Mahdi, Sauveur de la fin des temps.

On trouve dans le Coran quatre négations catégoriques concernant ʿĪsā, par crainte d'associationnisme : il n'est ni Dieu, ni son fils, ni le troisième d'une triade — la Trinité étant assimilée au polythéisme —, pas plus qu'il n'a été crucifié car cela aurait été « indigne » d'un prophète de son importance. L'islam considère Jésus comme un prophète très important, il n'y a aucune différence entre les prophètes de Dieu quant à leur mission.

Source

Jésus selon le bouddhisme

Les regards des bouddhistes sur Jésus : voilà certes un sujet fort intéressant, mais qui présente quelques sérieuses difficultés. Tout d'abord, le bouddhisme est sans doute, de toutes les grandes religions du monde, celle qui est le plus éloignée du christianisme par sa doctrine fondamentale et par d'autres traits importants, bien qu'il en soit, ou en semble, en revanche très proche par d'autres. Ensuite, à cause de l'extrême diversité des formes qu'il a prises au cours du temps et de son extension géographique, par suite de sa grande souplesse d'adaptation aux civilisations et aux mentalités fort variées des peuples chez lesquels il s'est introduit, ses "regards sur Jésus" peuvent être très différents les uns des autres.

Le bouddhisme est une religion qui présente la fort particularité, de nier, de réfuter même l'existence d'un Dieu unique, éternel, omnipotent, créateur de tout ce qui existe et souverain de tous les êtres qui peuplent l'univers, et aussi de nier l'existence de tout principe personnel éternel, analogue à ce que nous nommons l'âme. C'est du reste la négation de ce principe personnel qui les conduit logiquement à nier celle de Dieu tel que le conçoivent les chrétiens.

Le bouddhisme n'a jamais nié l'existence des dieux, bien au contraire il reconnaît celle de myriades de dieux, de millions de divinités de toutes sortes, grandes et petites, célestes et terrestres, purs esprits ou possédant un corps fait de lumière et se nourrissant uniquement de joie, les autres doués d'un corps de matière plus grossière mais invisible aux hommes ordinaires, les uns et les autres incomparablement plus puissants que ces derniers car disposant de multiples pouvoirs prodigieux.

Les bouddhistes nient en conséquence la divinité de Jésus, il ne fut donc qu'un homme à leurs yeux. Cependant, étant donné les insignes vertus dont il a fait preuve, il y a tout lieu de penser qu'il est ensuite rené parmi les dieux par le simple jeu de la rétribution, de la "maturation" de ses bonnes actions. Il est devenu après sa mort, un dieu, c'est-à-dire un être surhumain d'une certaine catégorie bien définie en elle-même par sa nature, par ses pouvoirs, par la durée de sa vie, pas ses activités, qui peuvent être pure contemplation de la vérité, ou méditation d'approche de celle-ci, ou simple jouissance de la félicité divine sous ses divers aspects, sensuels ou spirituels, ou encore surveillance des actions humaines. Dans sa prochaine existence, Jésus pourra conserver sa nature divine, ou renaître homme, et dans ce cas apparaître et agir comme le Messie.

Source

Après son long séjour en Asie pour y connaître le bouddhisme, à vingt-six ans, Jésus retourne dans son pays en passant par la Perse, pour y enseigner la doctrine qu’il a étudiée sur les pentes de l’Himalaya. L’accueil que lui réservèrent les chefs religieux de Judée fut des plus chaleureux, les Israélites reconnaissant en lui le Messie tant attendu. Mais inquiet de la popularité croissante de Jésus, Pilate le fit arrêter, et malgré les efforts des grands prêtres et du sanhédrin pour le faire libérer, il fut condamné à mort pour incitation à la rébellion, après avoir été mis cruellement à la question.

Comme les foules pieuses se rassemblaient sur la tombe du saint Martyr, Pilate ordonna d’enlever le corps de nuit, et de l’enterrer dans un lieu secret, en laissant la tombe ouverte afin que les pèlerins puissent se rendre compte qu’il était vain d’encore venir se recueillir en ce lieu. « Mais Pilate manqua son but car les Hébreux, superstitieux et croyant aux miracles, le déclarèrent ressuscité. Et personne ne se trouva assez fort pour démontrer l’impossibilité de cette légende ».

Source

Jésus selon l’hindouisme

L’hindouisme est une religion inclusive, sans fondateur et sans dogme, par rapport à l’Absolu . L’on peut vénérer Siva, Vishnu ou Devi comme Dieu ou Déesse Suprême, tout en accordant une place subordonnée aux autres. Malgré cette pluralité de dieux et de déesses, l’hindouisme se considère comme une religion monothéiste : les différentes divinités symbolisent l’Absolu dans des contextes historiques et géographiques particuliers.

Le christianisme n’a pas échappé à une assimilation. Conscients que la conversion au christianisme s’accompagne souvent d’une rupture sociale, certains missionnaires ont estimé que l’on pouvait demeurer hindou tout en reconnaissant Jésus-Christ comme « son » dieu personnel (ista devata). Aujourd’hui encore, des hindous qui critiquent ou même s’opposent à la religion chrétienne reconnaissent en Jésus un maître, guru ou avatar, non seulement pour les chrétiens, mais aussi pour eux-mêmes. Ils ne peuvent accepter qu’il soit l’Unique, le Dieu Suprême, mais ils n’ont aucune difficulté à admettre le caractère « divin » de Jésus.

Source

Jésus selon le judaïsme

L'un des principes de foi du judaïsme est l'affirmation d'un Dieu unique, sans aucun intermédiaire ni associé. La croyance en Jésus en tant que divinité, partie de divinité ou fils de Dieu est donc incompatible avec le judaïsme, de même que sa messianité ou sa prophétie.

Les juifs ayant partagé une ou plusieurs de ces croyances, dont les judéo-chrétiens de l'Église primitive, furent exclus par les Sages avec les minéens. Pour cette raison, des questions telles que l'existence historique de Jésus et les autres sujets concernant sa vie sont considérés comme hors de propos dans le judaïsme.

Dans le judaïsme, le principe du Messie est d'amener l'âge messianique, un événement unique. Chaque génération peut posséder un messie potentiel, mais un messie présumé qui meurt avant d'avoir accompli sa tâche (c'est-à-dire d'entraîner tout Israël à marcher dans la voie de la Torah, de supprimer toutes les entorses à la Loi, de combattre les guerres de Dieu, de reconstruire le Temple sur son site, de rassembler tous les exilés d'Israël) ne peut pas être le vrai Messie. Maïmonide déclare au sujet de Jésus de Nazareth : « Comme il n'a pas réussi dans tout cela et a été tué, alors, il n'est définitivement pas le Messie promis dans la Torah… et Dieu ne l'a choisi que pour tester les foules ».

Source

Jésus selon les chrétiens

Jésus-Christ, le Christ ou simplement Christ est le nom donné par l'ensemble des chrétiens à Jésus de Nazareth qu'ils considèrent comme le Messie, « l’oint du Seigneur » annoncé par l'Ancien Testament, mort et ressuscité pour le salut des hommes. Les chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et une majorité de ceux-ci le reconnaissent comme l'une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est la Vierge Marie. Jésus est à la fois « vrai homme et vrai Dieu ».

Source

Des siècles avant la naissance de Jésus, la Torah cite les paroles des prophètes d'Israël qui parlent de sa venue. L'Ancien Testament, rédigé sur une période de 15 siècles par une quarantaine d'auteurs différents, contient plus de 300 prophéties sur la venue de Jésus. Chaque détail s'est réalisé, y compris sa naissance miraculeuse, sa vie sans péché, ses nombreux miracles, sa mort et sa résurrection.

La vie de Jésus, ses miracles, les paroles qu'il a prononcées, sa mort sur la croix, sa résurrection, son ascension au ciel tout indique : que Jésus n'était pas qu'un simple homme, qu'il était bien plus qu'un homme. Jésus a proclamé : “Moi et le Père nous sommes un.” (Jean 10:30), “Celui qui m'a vu a vu le Père” (Jean 14:9), et “Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.” (Jean 14:6).

Source

Jésus-Christ a voulu participer à la chair et au sang afin de pouvoir mourir. L’incarnation avait pour but la mort. La mort de Jésus-Christ n’a pas été un simple incident de sa vie humaine, c’était le but suprême de sa vie. Il est devenu homme afin de pouvoir mourir en tant qu’homme et pour l’homme. Il est mort pour le péché des autres, c’est le péché des autres qui a rendu cette mort nécessaire. Cette mort a été celle qui substitut, autrement dit : un juste qui mérite de vivre, est mort à la place d’hommes injustes qui méritaient de mourir. Jésus-Christ a donné sa vie en rançon c’est-à-dire que sa mort a payé le prix qui rachetait les hommes de la mort.

Source

La mort de Jésus est suivie d'un épisode qui relève de la seule foi, mais qui n'en appartient pas moins à l'histoire des religions par les effets incalculables qu'il a produits : l'épisode de la Résurrection. Il faut considérer l'annonce de la résurrection de Jésus comme l'élément majeur de la fondation de ce qui va devenir une nouvelle religion. Cet épisode fondamental n'est décrit dans aucun évangile canonique, mais les textes présentent l'après-coup : l'étonnement des femmes qui découvrent le tombeau vide, puis l'apparition du « Ressuscité » parfois en Galilée, parfois dans les environs de Jérusalem ou encore ici et là, envoyant tantôt en mission, tantôt accordant l'« Esprit » aux disciples ou encore partageant leur repas.

Source

L’Ascension du Christ au Ciel marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa résurrection, son élévation au ciel est la fin de sa première présence sur Terre, car il a dit y revenir pour rétablir définitivement la Paix. L’Ascension est suivie de la Pentecôte, qui inaugure un nouveau mode de présence du Christ qui n'est plus présent physiquement dans le monde visible, mais présent par l’Esprit-Saint en chaque croyant.