Les clés

Les clés,

pour ouvrir de nouvelles dimensions à ma vie

Les clés ont pour différence avec les dons qu'elles sont les mêmes pour tout le monde. Il s'offre à nos vies différentes clés qu'il nous appartient d'actionner. Ces clés ouvrent des espaces de vie qui ne nous sont pas connus. Les clés ne sont pas magiques mais elles nous introduises dans des processus de vie, elles ne sont pas une finalité mais un début de parcours.

A nous de les actionner!

Différentes clés proposées

Oser s'affirmer, l'art de poser ses limites

Bien des personnes éprouvent de la difficulté à s'affirmer. Elles ont plutôt tendance à se laisser envahir par les besoins et les désirs de leur entourage. Ces personnes sont confrontées à un problème de limites qu'elles n'ont pas appris à poser.

A quoi ressemblent les limite?

Si les limites physiques sont facilement identifiables, il est parcontre plus difficiles de les identifier dans les domaines de l'âme et de l'esprit. Les limites nous définissent, elles définissent ce qui est moi et ce qui n'est pas moi. Elles me donnent le sens de ce qui m'appartient.

Savoir ce qui m'appartient et dont j'en prends la responsabilité m'apporte la liberté. Je dois savoir où commence mon espace de vie et où il s'arrête afin d'en prendre les responsabilités. Le fait d'assumer la responsabilité de ma vie m'ouvre de nombreuses possibilités.

Nous sommes responsables envers les autres et de nous-même. Grâce aux limites, nous gardons ce qui est bon à l'intérieur de notre vie et nous maintenons à l'extérieur ce qui est mauvais pour nous.

Comment se forment les limites?

Comment se forme l'aptitude à fixer des limites? Les limites sont acquises, l'établissement des limites est un processus continu qui commence dans les premières années de vie. Notre besoin le plus profond est le besoin d'appartenance, nous sommes fait pour avoir des relations. L'attachement est le fondement de notre âme, si le fondement est mauvais, il devient difficile de fixer des limites. C'est à partir de l'attachement que l'individuation devient possible.

L'individuation, nécessaire à la perspective d'être soi-même face aux autres, commence par la séparation. L'individu est incapable de découvrir le "moi" tant qu'il n'a pas découvert le "non-moi". Durant son enfance l'individu passe par les stades de la différenciation, de l'expérimentation, puis du rapprochement. C'est au travers de ce cheminement que l'individu apprendra à dire non et oui, de choisir consciemment ce qu'il veut s'approprier et ce qu'il veut rejeter.

Quelques mythes au sujet des limites.

"Si je fixe des limites, je suis égoïste". Nous sommes responsables de notre vie, nous devons développer nos capacités, enrichir notre réflexion, améliorer notre conduite en vue de tirer le meilleur de notre vie. En disant "non" à certaines personnes, à certaines activités ou à certains de mes désirs qui sont mauvais pour moi, je me protège. Il a y une grande différence entre une gestion responsable de sa vie et de l'égoïsme.

"Si je commence à me faire respecter, les autres me feront mal". Il y a un lien étroit entre fixer des limites et dire la vérité. Il y a ceux qui vont accepter volontiers vos limites, respecter votre opinion, vous écouter. Il y a ceux qui n'accepteront pas votre différence, ils vont essayer de vous manipuler pour que vous abandonniez vos droits. Pourtant le désir de sauvegarder sa volonté personnelle est vital. Fixer des limites, dire la vérité incite l'autre à respecter votre personne et tenir ses distances.

"Si je fixe des limites, j'ai peur de couper les ponts derrière moi". Il faut savoir le notre "non" nous appartient, nous sommes maîtres de nos frontières. Nous avons toujours la possibilité de revoir les termes de notre refus et de renégocier notre réponse. Si nous nous trouvons dans une situation mieux assurée, rien ne nous empêche de modifier nos frontières.

Un livre à lire pour un travail complet et en profondeur...

Les 4 clés de Timothée dans l'adversité

Timothée, un jeune pasteur dans l'église naissante du 1er siècle de notre ère, est confronté à certaines personnes qui se dressent contre sa vocation. Paul, son mentor, dans l'incapacité de le rejoindre tout de suite lui envoie une lettre. Quatres clés sont à prendre en compte lorsque nous sommes au coeur de l'adversité.

Première clé : Etre à l’écoute, prendre en compte un avis externe. Timothée n’est pas abandonné à lui-même, son père spirituel lui envoie une lettre avec des recommandations. Toutefois c’est à Timothée de tenir compte de ces conseils.

Deuxième clé : Apprendre à avoir du recul sur sa situation personnelle, à voir sa situation sous un autre angle. La situation de Timothée est délicate. Paul lui a transmis une lourde tâche en le laissant à Ephèse. Il veut l’aider au maximum en détaillant certains aspects de sa vie, dont Timothée lui-même ne prêterait peut-être pas attention.

Troisième clé : Savoir revenir à l’essentiel, aux éléments de base, aux choses simples. L’arrière-plan de la lettre nous informe d’une situation conflictuelle entre des enseignements frauduleux et la saine doctrine transmise de Dieu aux hommes. Timothée doit savoir faire le tri, être impartial. Paul lui transmet l’essentiel en quelques mots.

Quatrième clé : La foi et la persévérance ont de la valeur et porte du fruit sur le long terme. Dans les nombreuses recommandations que Paul fait à Timothée, nous retrouvons des verbes comme : Prendre garde, veiller, garder le dépôt, combattre, s’appliquer, s’exercer. L’effort n’est jamais vain lorsqu’il est joint à la foi au Dieu Tout-Puissant !

Une méditation sur la première épître de Paul à Timothée...



A suivre...

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